Le contexte :
Avec le développement des activités humaines sur l'Ile de La Réunion, de nombreuses espèces d'insectes ont été introduites.
Sans la présence de leurs ennemis naturels, la multiplication de certaines populations ont entrainé d'importants dégâts en terme de production agricole et en perte de rentabilité économique.
Les nombreux traitements phytosanitaires, bien qu'intensifs, ne sont d'aucuns recours. Le maintien de ce secteur d'activité passe par un contrôle des populations de ravageurs.
L'utilisation élevée de produits phytosanitaires ont des conséquences au niveau de la santé et de l'environnement. Ces pratiques doivent donc être remplacées par des méthodes adaptées plus respectueuses et moins nocives.
Mes études ont été totalement innovantes car je me suis intéressé à une culture typique de la région, celle du Chouchou (Sechium edule) et sur 3 espèces de mouche de la Famille des Tephritidae, aussi nommées « mouche des fruits », considérées comme des ravageurs de cette culture. Aucun travaux n'avait été en effet réalisé sur cette thématique.
Mes études ont eu comme objectif principal d'acquérir les connaissances nécessaires sur les interactions mouches/Chouchou. J'ai mené des observations in situ sur différents sites de l'île ainsi que des expérimentations en laboratoire au centre de recherche du CIRAD au Pôle de Protection des Plantes à St Pierre de La Réunion.
Les connaissances apportées au cours de ce projet ont permis de mettre au jour des relations et des dynamiques spatio-temporelles entre les mouches et les zones de culture du Chouchou. Ces données ont été utilisées dans la conception de méthodologies nouvelles en terme de contrôle des populations de mouches et en terme phytosanitaire. Ces pratiques culturales sont ainsi devenues « agro-écologiques », en d'autres termes plus efficaces, plus respectueuses de l'environnement et plus durables à long terme.
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