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mardi 22 février 2011

Méthodes de lutte :

  • Le piègeage : permet notamment de surveiller les populations de mouches mais n'en donne toutefois qu'une estimation relative de l'abondance. Les pièges fonctionnent en utilisant des paraphéromones qui sont des attractifs sexuels attirant spécifiquement les mâles de certaines espèces. Plusieurs systèmes existent :
    • Le piège "Mc Phail" est un piège en plastique robuste composé de deux parties :
      • un couvercle transparent
      • un entonnoir inversé 
      Les insectes sont attirés par les phéromones et pénètrent dans le piège par l'ouverture de l'entonnoir renversé. Les insectes une fois épuisés tombent dans de l'insecticide dilué dans l'eau où ils trouvent la mort.

    • Le piège "Steiner" permet de tuer une grande quantité de mâles par la présence d'une plaquette insecticide.
    • Le piège à glu mélange un attractif et une surface de couleur jaune recouverte de glu. 


Piège "Mc Phail"

Piège "Steiner"
Piège à glu 

  • La lutte chimique : utilise des insecticides (tel que le Malathion), donne de bon résultats mais avec des effets néfastes : destruction de l'entomofaune (même les espèces non nuisibles), coût important, résistance aux insecticides. Elle est donc inadaptée, coûteuse et inefficace aujourd'hui.
  • La lutte biologique : 3 types de stratégies
    • "de conservation" : consiste à valoriser les espèces auxiliaires indigènes en promouvant la conservation de leurs habitats naturels.
    • "classique" : utilise la spécificité d'action d'espèces auxiliaires exotiques. Cette stratégie d'acclimatation doit répondre à des mesures de quarantaine et de risque de transfert de matériel vivant.
    • "innondative" : nécessite la production en masse d'espèces auxiliaires ainsi qu'à leur dispersion de façon répétitive dans le milieu infesté.
Depuis le début du 20ème siècle, sur les 82 espèces de parasitoïdes des mouches des légumes étudiées, 44 espèces de diverses familles (Braconidae, Eulophidae, Cynipidae) ont été relachées, dont 22 se sont réellement acclimatées. 

A La Réunion, une espèce d'hyménoptère parasitoïde (Psyttalia fletcheri) est utilisée depuis maintenant plus de dix ans. Elle est le fruit d'une collaboration entre le CIRAD et la FDGDON (Fédération Départementale des Groupements de Défenses contre les Organismes Nuisibles de La Réunion).

  • La lutte intégrée : technique consistant à lâcher des mâles stériles tout en intégrant des pièges attractifs (visuels et olfactifs).

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